Quatre ans de disparition – Lettre d’Andrée Champagne (AFPAD)

Cela fera 4 ans que Marilyn Bergeron est disparue

La famille Bergeron n’a jamais cessé de rechercher leur fille Marilyn disparue le 17 février 2008.

Depuis les 4 dernières années, les proches de Marilyn Bergeron ont travaillé sans relâche afin de pouvoir localiser la jeune femme ou espérer trouver le moindre indice qui pourrait les aider.

Ils ont étendu leurs recherches à la grandeur du Canda et même jusqu’aux États-Unis, mais sans succès.

Depuis la disparition de Marilyn, la famille a toujours continué ses recherches avec acharnement.  Ils n’ont rien laissé de côté placardant la photo de leur fille dans les villes de Québec, Montréal, en région et même dans certaines en l’Ontario.

La sœur de Marilyn, Nathalie, qui habite la Californie, n’a jamais abandonné. Nathalie et ses parents ont effectué énormément de recherches sur les cas de disparition au Canada et aux États-Unis.  Ils ont développé leur propre expertise et ont constaté les problématiques dans le domaine des disparitions au Québec et au Canada.   Ils n’ont pas manqué à maintes occasions de faire savoir à nos Gouvernements les nombreux obstacles juridiques qu’une famille rencontre pour la disparition d’une personne majeure qui pourrait se trouver démunie ainsi qu’en détresse physique et psychologique.

J’accompagne la famille Bergeron depuis les premières semaines de la disparation de Marilyn. Je suis à même de témoigner de toute l’énergie physique et psychologique que cela demande à une famille qui recherche un proche.  En mon nom et celui de l’AFPAD,  je tiens à saluer votre détermination et votre courage.  Jour après jour,  je vous vois portant vos espoirs et aussi votre désespoir.  Le temps est et restera toujours votre pire ennemi.  Votre détermination vous aide à atteindre le seul but que vous vous êtes fixés, celui de retrouver Marilyn.

Marilyn, si jamais tu lis ce message, sache bien que ta famille fait tout ce qui est humainement possible afin de te retrouver.  Et, qu’ils vivent d’espoir qu’un jour ils pourront te serrer à nouveau dans leurs bras.

Pour ceux qui lisent également ce message, si vous détenez de l’information n’hésitez pas à communiquer avec les autorités ou avec la famille pour qu’enfin  ils puissent reprendre le cours normal de leur vie.

Andrée Champagne

Coordonnatrice du secteur de Québec et de l’Est-du-Québec.